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    Projet : opération pour un volontariat de nettoyage des espaces verts

     

    Lancer une opération franco-auressienne pour sensibiliser les habitants à leur environnement

     

    Pour apporter votre aide, contacter :

    auresiennekahina@yahoo.fr


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  • Nous, citoyens de divers pays, constatons que le terrorisme continue de menacer et de frapper l’humanité.


    Les carnages se succèdent, le plus souvent commis au moyen des monstrueux attentats «suicides.»


    L’augmentation du nombre des victimes du terrorisme nous alarme.


    Le terrorisme sévit depuis trop longtemps !


    Son développement planétaire, et singulièrement celui du terrorisme « suicidaire » auquel nous devons faire face, n’a rien de spontané. Il est le produit direct d’une propagande intense au service d’une idéologie rétrograde, mortifère et totalitaire, principalement l’islamisme, qui broie l’individu, exalte la haine, le « martyre » et le meurtre et transforme des humains en armes de destruction.


    Nous affirmons que le terrorisme doit toujours être condamné, quels qu’en soient les auteurs.


    Sa condamnation doit être absolue, universelle et inconditionnelle.


    Nous affirmons qu’attaquer des civils par des attentats, des prises d’otages et des assassinats ne peut en aucun cas constituer un acte de résistance !


    Ensemble, nous affirmons qu’aucune cause ne peut justifier le recours à l’attentat “suicide”, à l’attaque délibérée de civils, à l’attentat visant des innocents, à la prise et à l’assassinat d’otages, quelles que soient leurs nationalités.


    Nous faisons nôtre ce message de Camus :


    « Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant.»


    Par-delà nos différences et quels que soient nos convictions, nos espoirs, nos combats, nous appelons l’opinion à se mobiliser pour exprimer son refus du terrorisme.


    Nous demandons aux instances nationales, régionales et internationales comme à l’ensemble des organisations de la société civile de refuser de légitimer de quelque manière que ce soit des organisations terroristes, ayant commandité, financé, revendiqué ou justifié des attentats contre des civils.


    Nous demandons que les auteurs, commanditaires et défenseurs d’actes terroristes, les recruteurs et organisateurs d’attentats «suicides» soient jugés et condamnés.


    Pour aller signer la pétition : petition 


    Traduction en tamazight : traduction 

     

     


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  • IMEDGHASSEN « Le Medracen »
    C’est un tumulus (bazina , lybyco-numide propre à l’Afrique du Nord) situé à 40 km de Batna, dans la plaine d’El Mader. Son nom tire probablement son origine d’un des ancêtres légendaires des libyens nommé Madghis. C’est le plus ancien des monuments funéraires de Numidie, on le date de la fin du IVème siècle av J.C.
    De nos jours le mausolée Imedghassen
    subit le pire des abus tant humains qu 'environnementaux sans que
    personne ne lève le petit doigt. Seul les échafaudages pourraient nous laisser croire à sa prochaine restauration. Malheureusement les clichés pris en février 2008 ressemblent étrangement à ceux de cet été 2008. Sans doute que les intempéries depuis cet hiver ont accéléré à déconsolider ce monument, les piliers vont finir par engloutir le Medracen.


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    dans un petit village algérien à la fin des années 40, Malika Mokeddem a compris très tôt qu’être femme se révélait être un

    handicap de taille. À la question « Combien avez-vous d’enfants ? » ses parents répondaient toujours « 3 enfants seulement et 6 filles. Qu’Allah éloigne le malheur de toi ! ». Comment se construire quand on ne “compte” pas ? comment ne pas détester cet autre sexe qui vous vole le droit d’exister ? Et pourtant, en évoquant tour à tour, les hommes (frères, amants, amis etc.) qui ont eu un rôle dans sa vie, Malika Mokeddem signe ici un très beau texte empli de tendresse et de générosité.

    Chaque chapitre est donc consacré à l’un de ses hommes, en commençant bien sûr par celui sans qui rien ne serait, son père. Ce chapitre, le plus dur peut-être, montre toute la souffrance de l’enfant face au rejet de son créateur. « J’étais condamnée à vivre et à consigner, avec une rigueur de comptable, toues les soustractions de l’amour d’un père ». Ce manque, cette absence, au lieu d’anéantir la jeune Malika, va lui permettre de nourrir sa soif d’ailleurs : avec les livres d’abord, dans lesquels elle se plonge à corps perdu, avec la scolarité qui lui permettra de s’éloigner du foyer familial. Seule fille dans des classes exclusives de garçons, elle poursuivra ses études jusqu’en médecine et traversera la Méditerranée pour exercer sa profession en France, où elle vit encore aujourd’hui.

    Malika Mokeddem évoque donc naturellement la situation de femmes dans son pays, l’Indépendance, les années de terreur et d’attentats, les relations ambiguës qu’elle entretient avec sa terre natale, le besoin vital et salutaire que représente pour elle l’écriture.

    Mais la particularité de cette autobiographie est qu’au lieu de se placer au centre de sa narration et de dérouler un fil chronologique, Malika Mokeddem nous parle d’elle à travers ceux qui l’ont accompagnée. Ils sont au centre de son écriture et chacun des portraits, malgré la rudesse de certaines situations, est emprunt de douceur et de respect. Bien sûr, il y a ceux qu’elle a aimés et qui l’ont aimée : des blonds (Kabyle ou Canadien); des histoires impossibles car contraires aux traditions; ce Français dont elle a partagé la vie pendant plus de 18 ans; et ceux qui ne sont pas encore mais seront un jour. Mais l’éventail de ses hommes ne se limite pas à ceux dont elle a ou non partagé la couche. Il faut entendre dans ce “Mes hommes”, tous les hommes qui ont compté, et notamment ceux qui ont joué cette figure paternelle désespérément absente. Il y a le médecin, qui venait chez elle et s’inquiétait de son anorexie; le photographe, le libraire, des professeurs… Des hommes qui ont su entendre tout l’espoir et la rage contenu dans ce corps de fillette, des hommes qui lui ont fait confiance et l’ont aidée à se construire. En fait, en filigrane, on perçoit dans cette autobiographie toute la difficulté d’être quand votre propre père ne veut pas de vous. Ces soustractions de l’amour d’un père, Malika Mokeddem les a comblés avec l’amour des autres


     


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