• IMEDGHASSEN « Le Medracen »
    C’est un tumulus (bazina , lybyco-numide propre à l’Afrique du Nord) situé à 40 km de Batna, dans la plaine d’El Mader. Son nom tire probablement son origine d’un des ancêtres légendaires des libyens nommé Madghis. C’est le plus ancien des monuments funéraires de Numidie, on le date de la fin du IVème siècle av J.C.
    De nos jours le mausolée Imedghassen
    subit le pire des abus tant humains qu 'environnementaux sans que
    personne ne lève le petit doigt. Seul les échafaudages pourraient nous laisser croire à sa prochaine restauration. Malheureusement les clichés pris en février 2008 ressemblent étrangement à ceux de cet été 2008. Sans doute que les intempéries depuis cet hiver ont accéléré à déconsolider ce monument, les piliers vont finir par engloutir le Medracen.


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  • Bonjour,

    Je voudrais attirer votre attention sur un sujet qui me tient à coeur.

    Si vous aussi vous y êtes sensible je vous encourage à aller signer la pétition et à faire suivre cet Email à vos contacts.

    http://www.lapetition.be/en-ligne/sauvegardons-imedghassen-3634.html][img]http://www.lapetition.be/images/btn_signpet_fr.gif[/img][/url]

     


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  • Ville berbère par excellence Taberdga occupe un piton situé sur le versant oriental du djebel Chechar et estentouré sur 3 côtés par les méandres de l'oued Djerf. Son architecture typiquement berbère témoigne du génie des autochtones (amazighs bien sur) à tirer profit des éléments de la nature. Le site a été classé en 1928.

    voyage culturel dans les aures
    belle journée en ta compagnie, tanemmirth Uyidir, nous avons pu ensemble découvrir cet endroit magique


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  • Tissages : NEMEMCHA BABAR Tebessa Khenchela

    L'art du tissage était donc directement lié à la vie quotidienne des Nememcha. La description du tapis Haracta Nememcha est un véritable exercice de style, le "qt'if" par exemple est un tapis servant de meuble, il est étroit et long, extrêmement épais, les boucles laineuses peuvent atteindre sept centimètres. L'étoffe est veloutée, le tapis est serti sur les côtés, ce qui en souligne les contours fins d'une assez belle manière. La décoration est une sorte de fractionnement du champ en secteurs encadrés de listels (petites moulures plates qui en surmontent ou en accompagnent une plus grande), des bordures parallèles peuvent courir sur toute la longueur. Les cléments décoratifs des bordures et du champ se caractérisent par des dents de scie, étoiles. hirondelles, empreintes de lion, ou œillets stylisés se détachent souvent d'un fond très coloré fluctuant au gré de l'inspiration du maître d'œuvre. en général il y a toujours une consonance berbéro-orientale, il est inutile de rappeler que la teinture se fait naturellement avec de sensationnels demi-tons qui sont obtenus par épuisement de bains. ce qui donne un caractère artistique sans égal à ce tapis légendaire. Costumes : AURÈS Le costume traditionnel des resplendit d'une beauté, sobre encouragée par la nature de la région. On découvre alors un costume féminin fait d'une large chemise aux manches amples appelée le Maqdha dont le métrage égale deux fois la personne qui le porte. Le tissu est replié sur lui-même et les côtés sont cousus sur toute leur longueur, hormis au niveau des bras. Une fente permettra le passage de la tête, la chemise en cotonnade unie est fendue sur vingt centimètres au niveau de la poitrine souvent de couleur marron ou bien rose. La Tâjbibt est la robe du dessus. elle est enfilée sur le maqdha. c'est une sorte de gandoura de même genre que la précédente mais sans manches rapportées, réalisée en cotonnade de fantaisie. Les femmes dans un souci d'élégance en mettent plusieurs différentes. En avoir beaucoup est un signe de richesse. Les azriyat (femmes libres) en portent trois ou sept. Le El-Hâf est la pièce essentielle du costume. La robe du dessus est un vêtement flottant qui s'apparente au Peplos Dorien (habit grec) cité par Hérodote. Le El-Hâf est fait d'une pièce d'étoffe de dix mètres de long dont la largeur dépasse quatre-vingt centimètres. Cette pièce est coupée en deux parties égales qui sont assemblées sur toute la longueur par une couture. Le El-Hâf est conçu dans une cotonnade noire. Pour la ceinture, elle est travaillée exclusivement par la femme auresienne qui la tresse dans de la laine multicolore. Celle-ci sera ensuite enroulée autour de la taille et nouée sur le côté. Le Tajdidh est usité comme manteau d'hiver, on le retrouve sous la forme d'une pièce d'étoffe qui enveloppe les épaules et tombe aux chevilles. Il est tissé par les femmes dans une laine blanche et épaisse, ornée parfois de bandes brunes qui tombent vers le bas. Les deux extrémités du manteau sont accrochées entre elles par une broche: "l'amessak". L'0ugâ est aussi tissé d'une manière exclusive par les femmes, c'est d'ordinaire un tajdidh de fine )aine blanche ou plus rarement en soie blanche qui est mis durant les fêtes et les cérémonies. Le Kettaf, vêtement de même genre que l'ougâ, avec cette différence que ce ne sont pas les femmes qui le réalisent. Ce sont deux étoffes de soie, réunies entres elles sur toute la longueur et dont le métrage dépend de la taille de la personne. Broderie : M'NEAA La broderie de M’NEAA, découle directement de la technique du tissage. ce qui nous donnera un style de broderie qui brille par son originalité. La ville de M'neaa est très réputée pour ses tapis. ce qui fait que le point utilisé est réalisé au fil de laine très fine qui laisse la place de temps à autre au fil de coton. le point de croix revient dans la majorité des travaux. La réalisation de ces ouvrages répond à une succession d"opérations. La femme dessine des Formes géométriques sur un support de laine dans une gamme de couleurs qui restent les ocres. Le tissage représente une grande industrie artisanale. ce qui se fait au détriment de la broderie. qui de ce fait reste peu appréciée par les gens de cette région. à l'époque coloniale. les missions chrétiennes ont ouvert des ateliers de broderie gérés par des sœurs, ces dernières ont introduit de nouvelles techniques dont les résultats donnaient des ouvrages subtils et élaborés au niveau des formes et des couleurs qui sont devenues chatoyantes et variées, introduisant une nouvelle tendance stylistique, car les inspirations graphiques venaient à vrai-dire du nord du pays.


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