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    dans un petit village algérien à la fin des années 40, Malika Mokeddem a compris très tôt qu’être femme se révélait être un

    handicap de taille. À la question « Combien avez-vous d’enfants ? » ses parents répondaient toujours « 3 enfants seulement et 6 filles. Qu’Allah éloigne le malheur de toi ! ». Comment se construire quand on ne “compte” pas ? comment ne pas détester cet autre sexe qui vous vole le droit d’exister ? Et pourtant, en évoquant tour à tour, les hommes (frères, amants, amis etc.) qui ont eu un rôle dans sa vie, Malika Mokeddem signe ici un très beau texte empli de tendresse et de générosité.

    Chaque chapitre est donc consacré à l’un de ses hommes, en commençant bien sûr par celui sans qui rien ne serait, son père. Ce chapitre, le plus dur peut-être, montre toute la souffrance de l’enfant face au rejet de son créateur. « J’étais condamnée à vivre et à consigner, avec une rigueur de comptable, toues les soustractions de l’amour d’un père ». Ce manque, cette absence, au lieu d’anéantir la jeune Malika, va lui permettre de nourrir sa soif d’ailleurs : avec les livres d’abord, dans lesquels elle se plonge à corps perdu, avec la scolarité qui lui permettra de s’éloigner du foyer familial. Seule fille dans des classes exclusives de garçons, elle poursuivra ses études jusqu’en médecine et traversera la Méditerranée pour exercer sa profession en France, où elle vit encore aujourd’hui.

    Malika Mokeddem évoque donc naturellement la situation de femmes dans son pays, l’Indépendance, les années de terreur et d’attentats, les relations ambiguës qu’elle entretient avec sa terre natale, le besoin vital et salutaire que représente pour elle l’écriture.

    Mais la particularité de cette autobiographie est qu’au lieu de se placer au centre de sa narration et de dérouler un fil chronologique, Malika Mokeddem nous parle d’elle à travers ceux qui l’ont accompagnée. Ils sont au centre de son écriture et chacun des portraits, malgré la rudesse de certaines situations, est emprunt de douceur et de respect. Bien sûr, il y a ceux qu’elle a aimés et qui l’ont aimée : des blonds (Kabyle ou Canadien); des histoires impossibles car contraires aux traditions; ce Français dont elle a partagé la vie pendant plus de 18 ans; et ceux qui ne sont pas encore mais seront un jour. Mais l’éventail de ses hommes ne se limite pas à ceux dont elle a ou non partagé la couche. Il faut entendre dans ce “Mes hommes”, tous les hommes qui ont compté, et notamment ceux qui ont joué cette figure paternelle désespérément absente. Il y a le médecin, qui venait chez elle et s’inquiétait de son anorexie; le photographe, le libraire, des professeurs… Des hommes qui ont su entendre tout l’espoir et la rage contenu dans ce corps de fillette, des hommes qui lui ont fait confiance et l’ont aidée à se construire. En fait, en filigrane, on perçoit dans cette autobiographie toute la difficulté d’être quand votre propre père ne veut pas de vous. Ces soustractions de l’amour d’un père, Malika Mokeddem les a comblés avec l’amour des autres


     


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  • Les Amazighs Peuple d’Hommes Libres


    Compte-rendu de la conférence-débat du samedi 27 juin à l’Hôtel de Ville de Roubaix


    Animée par Med Ouramdane KHACER

    Ancien membre de l’Académie Berbère

    Président de l’association Afus Deg Wfus

    Allons à la rencontre du peuple Amazigh. Riche d’une culture plurimillénaire nourrie de multiples apports, les Amazighs se sont forgée une mémoire et une identité commune qui s’étend des Iles Canaries à l’Egypte, du nord de l’Algérie jusqu‘au sud du Niger. Sur ce sous continent africain, dans ce substrat identitaire historique amazigh, nous retrouvons : Les Amazighophones, les Arabophones et les Canariens.


    Nous pouvons dire que cette amazighitude se conjugue de nos jours en amazigh, en arabe populaire et en espagnol pour les habitants des Iles Canaries. Aujourd’hui, ce peuple se bat pacifiquement pour que les pays qui composent cette terre de l’Amazighie (Berbèrie) puissent retrouver la liberté et la paix par la réhabilitation officielle de leur identité historique amazighe et par la co-officialité de leur première langue nationale historique qui demeure un droit historique inaliénable. C’est une exigence, une chance et une échéance pour l’avenir des pays de l’Amazighie.


    Quelques repères historiques


    Les Amazighs (pluriel de Amazigh qui signifie «homme libre puis noble») constituent un des peuples les plus anciens du continent africain. Leur présence en Amazighie (Afrique du Nord) remonte à la plus haute antiquité.


    C’est le premier peuple à s’établir dans ce sous continent de l’Afrique. Il est le peuple autochtone de cette région.


    Grâce à son peuplement amazigh qui remonte à la préhistoire, l’Amazighie possède une unité culturelle. L’homme amazigh tire ses origines de deux éléments essentiels : Les « Pré méditerranéens » et Les hommes d’Afalou « Groupe de l’homo sapiens » De 5000 à 8000 & de 8000 à 12000 av. le présent. (Cf : Les Premiers Berbères par M. Hachid. Edisud).


    Les Apports et l’identité


    Tout au cours de l’histoire, les Amazighs ont reçu différents apports qui ont nourri leur personnalité et leur culture. Ces apports ne peuvent pas constituer des identités. Les Amazighs avant d’être confrontés aux Phéniciens, aux Romains, aux Byzantins, aux Vandales, aux Arabes, aux Turcs et aux Européens, avant de parler et d’écrire en punique, latin, grecque, arabe, français, espagnole, italien, avant d’adopter les trois religions monothéistes, étaient des Amazighs polythéistes, parlaient et écrivaient en amazigh tout naturellement. C’est cette amazighitude qui tire ses racines du substrat amazigh qui a forgé les différentes identités nationales des pays de l’Amazighie.

    C’est cette conception de l’identité historique enracinée dans les pays de l’Amazighie qui doit être consacrée. Elle ne peut pas être une dimension parmi tant d’autres. (arabité, islamité, francité, latinité, chrétienté…), elle est l’identité. On peut donc considérer que les Amazighophones, les Arabophones de l’Amazighie et les Canariens se fondent dans la même identité historique amazighe. Ce sont tous des Amazighs.


    Les Personnages historiques


    Au cours de l’histoire, les Amazighs ont donné de grand personnages, on peut citer : Aylimas, Gaya, Massinissa, Syphax, Jugurtha, Takfarinas, Chachnaq, Juba, Apulée, Tertulien, Saint-Cyprien, Saint-Augustin, Koceila, Dihya, Mayssara, Tarik Ibn Ziad, Ibn Tachfin, Ibn Toumert, Abdel Moumen, Ibn Batouta, Ibn Khaldoun …




    La Langue & l’écriture


    La langue amazighe remonte aux premiers balbutiements de l’homme en Amazighie. Son aire d’extension s’étend de l’Oasis de Siwa en Egypte jusqu’aux confins du Maroc, du nord de l’Algérie jusqu’au sud du Niger. Les Canariens ne pratique plus la langue amazighe mais se reconnaissent amazighs. Les Amazighs possèdent depuis l’antiquité leur propre alphabet appelé Tifinnnegh. Depuis 2002, l’alphabet Tifinnnegh est utilisé officiellement pour l’enseignement de la langue amazighe au Maroc.


    Actuellement la langue amazighe est parlée par environ 40 millions de personnes en Afrique du Nord. A l’origine, les Amazighs occupaient un immense territoire allant de l’Egypte aux Iles Canaries et de la mer Méditerranée jusqu’au fleuve Niger aux confins de l’Afrique Noire.


    Depuis, l’espace amazighophone s’est inexorablement réduit au fur et à mesure qu’avance l’arabisation entamée au 7èsiècle de notre ère et se poursuivant encore aujourd’hui avec encore plus de force, d’agressivité et de rapidité. Cependant, même les groupes ayant perdu l’usage de la langue comme les Canariens, ils restent fermement attachés à leur identité amazighe.

    Les Amazighophones occupent essentiellement les reliefs (montagnes du Rif, de l’Atlas, du Djurdjura, des Bibans, des Babors, du Mzab, du Chenoua, des Aurès, de Nefoussa) et le désert (Sud Marocain, pays touareg, sud tunisien et Libyen, Oasis de Siwa).

    Ils sont coupés les uns des autres par d’immenses distances (plus de 2 000 km séparent les Kabyles des Touaregs par exemple) et par des frontières administratives qui interdisent parfois dramatiquement leur libre circulation. L’exemple de l’Algérie et du Maroc pour empêcher la communication entre les Amazighophones.

    Dans le cas des Touaregs dont l’immense territoire est réparti entre plusieurs Etats (Algérie, Mali, Niger, Burkina-Faso, Libye, Mauritanie…), cela remet en cause leur mode de vie traditionnel et menace leur survie. En effet, pour les populations amachèques au déni identitaire linguistique et culturel, s’ajoute leur marginalisation économique et sociale.


    Ce sont là, les raisons principales pour lesquelles les Touaregs n’ont trouvé d’autre issue que d’organiser leur résistance face aux gouvernements nigérien et malien depuis 1990. Dans les autres Etats, la même politique de négation est appliquée à l’encontre de l’identité amazighe.


    En effet, aucun Etat n’accorde une reconnaissance constitutionnelle à l’amazigh en tant que langue officielle. Au contraire, les gouvernements redoublent d’efforts pour accélérer le processus d’assimilation des Amazighophones par une politique « d’arabêtisation » forcée c’est le cas de la loi d’arabêtisation en Algérie et la loi interdisant l’usage des prénoms amazighs au Maroc).


    Dans les pays comme la Tunisie ou la Libye, l’oppression et la répression sont le lot de tout militant amazigh qui ose revendiquer le simple droit à s’exprimer dans sa langue maternelle.


    La pauvreté des territoires montagnes ou déserts autant que leur soif de liberté, a fait que les Amazighophones ont été nombreux à quitter leur terre natale pour des horizons plus ou moins lointains, en quête des moyens de leur dignité.

    C’est ainsi qu’ils sont aujourd’hui particulièrement présents dans plusieurs pays notamment en France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne et Amérique du Nord et s’organisent en association. En Europe, en général, l’immigration amazighophone est très ancienne. En effet, si l’on prend l’exemple des Kabyles, leur arrivée en France remonte à la deuxième moitié du XIXème siècle.


    Depuis, l’Europe a accueilli plusieurs vagues d’immigrants amazighophones (Kabyles et Chleuhs pour la France, Chleuhs et Rifains pour la Belgique, Rifains essentiellement pour les Pays-Bas et l’Allemagne). A partir des années 80 les Amazighophones vont dans des pays plus lointains (USA, Canada, Australie).


    Il est cependant important de noter que cette dernière immigration concerne beaucoup plus les catégories intellectuelles. Où qu’elles soient établies, les différentes « familles amazighophones » conservent, tout en étant ouvertes aux autres cultures, leurs modes culturelles en s’organisant dans des associations et gardent des liens étroits avec le pays d’origine.




    Conférence - débat


    Du samedi 27 juin à l’Hôtel de Ville de Roubaix

    Proposée par l’association Afus Deg Wfus


    Les Amazighs Peuple d’Hommes Libres

    Animée par Med Ouramdane KHACER

    Ancien membre de l’Académie Berbère

    Président de l’association Afus Deg Wfus

    amazighworld 



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    Voyage est organisé par l'association Auressienne Kahina Tamazight en partenariat avec ACSK de khenchela.

    L'action solidaire de chacun de ce séjour est d'offrir 10 kg (min) sur 30 kg ( poids autorisé par la compagnie aérienne) à transporter des fournitures scolaires, des jeux éducatifs, des cd rom ludiques d'apprentissage de langues etc...à offrir sur place aux nécessiteux. Merci de votre contribution.


     

    Cette caravane nous conduira à la rencontre de communautés berbères des Aurès  à l'Est de  l'Algérie.

    Des visites dans des villages  alterneront

    avec des ballades dans des paysages magnifiques, des sites historiques,  soirée à thème


    Un dépaysement et un ressourcement garantis auprès de gens formidables !


    Afin de préserver le caractère exceptionnel du voyage et de l'accueil proposé,  nos groupes sont limités à 10 personnes maximum

    	contact : auresiennekahina@yahoo.fr
    	Renseignements : 06 25 85 47 64
     
    Je vous invite à me faire part  de votre intérêt pour ce séjour, les places étant limités il sera demandé un acompte à l'inscription.
    Au plaisir de vous y accueillir.

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  • En Algérie de nombreuses sources bibliographiques ont mis en évidence l’importance du patrimoine naturel qui était estimé à environ 5millions d’ha avant l’ère coloniale.
    Ce patrimoine a malheureusement fait l’objet de multiples agressions qui ont réduit sa superficie, détruit des habitats et provoqué une régression ou une disparition de nombreuses espèces végétales et animales.
    Élément essentiel de l’équilibre physique et biologique, il constitue cependant une potentialité socio-économique indéniable.

     

     

    I. La Flore
    La disparition d’une bonne partie de la couverture forestière a provoqué un effondrement du système de protection naturelle des sols et a engendré de graves phénomènes érosifs. Ces phénomènes sont exacerbés par la présence sur ces zones d’une forte densité de populations refoulées par la pression coloniale.
    Pour survivre ces populations ont fait subir aux milieux naturels des dégradations multiples, incendies , défrichements , labours sur des écosystèmes fragiles, surpâturage . Une sécheresse cyclique prolongée a aggravé cette situation .

    Le territoire algérien comporte une flore très diversifiée à travers ses étages bioclimatiques allant de l’humide au Nord vers le Saharien au Sud.

    Concentrée surtout dans le nord du pays , cette flore non cultivée ou forêt est très inégalement répartie sur l’ensemble du territoire. De type essentiellement méditerranéen donc fragile et sensible. Elle est constituée par un certain nombre d’essences étroitement liées au climat et en général peu productives.
    Les arbres ne sont cependant pas absents dans le Sahara central, on y dénombre de nombreuses espèces arborescentes ainsi que des arbustes qui peuvent atteindre des tailles importantes.
    Leur répartition obéit à des biotopes liés aux terrasses des nombreux oueds qui émaillent cette région. Une réelle sylviculture en zones arides semble se dessiner.
    Les superficies recouvertes par les forêts, maquis et reboisements, sont environ de 3.700.000 ha .

    Soit un taux de boisement de l’ordre d’environ 10% par rapport à l’Algérie du Nord (le taux optimum de couverture pour atteindre l’équilibre naturel est de 30%)
    A ces chiffres, il faut adjoindre les nappes alfatières qui couvrent environ 3,5 millions d’ha.
    Au plan de la répartition géographique on peut distinguer 4 zones principales inégalement réparties:

    1. le littoral Est et les massifs côtiers humides et sub-humides ; on y trouve les forêts les plus denses de chênes liège et chênes zeen et afares
    2. les Hautes plaines continentales avec les grands massifs de Pin d’Alep et de Chênes verts .
    En milieu steppique l’alfa prédomine
    3. l’Atlas Saharien avec , les maquis de chênes verts et de genévriers
    4. le Sahara central avec ses forêts reliques et de nombreuses autres espèces endémiques propres au désert africain auxquelles s’ajoutent des éléments méditerranéens et tropicaux

    Les essences forestières principales sont
    -Le pin d’Alep 60%
    -Le chêne liège 25%
    -Le chêne vert, zeen, genévrier, Thuya, pin maritime, cèdre et les plantes reliques du Sahara central,( cyprès du Tassili et acacias ) 15%

    Les forêts sont marquées par des conditions naturelles difficiles et subissent un surpâturage lié au surnombre du troupeau de cheptel ovin et caprin . Elles présentent une proportion élevée de peuplement dégradés et ouverts dont le volume sur pied est généralement faible. Mais elles constituent néanmoins un capital qu’il convient de protéger en le préservant des dégradations naturelles , humaines et animales.

    Ainsi la politique forestière menée vise la protection et la sauvegarde du patrimoine forestier par un encadrement juridique approprié notamment par la systématisation de l’inventaire et de l’aménagement forestiers en vue d’une meilleure valorisation de la sylviculture et de la restauration des sols à vocation forestière.

     

    II . La Faune
    Naguère réputée pour sa richesse et sa diversité, la faune algérienne traverse aujourd’hui une phase de régression caractérisée par des déséquilibres importants .Outre les animaux déjà disparus, de nombreux autres se trouvent menacés ou en voie de disparition alors que certaines espèces, sont exagérément prolifiques.
    Cette situation est due à l’apparition de plusieurs facteurs défavorables au maintien et au développement de cette richesse biologique dont les plus notables sont caractérisés par l’absence d’un encadrement juridique en adéquation avec la nature et la spécificité de ce patrimoine et d’une stratégie de développement et de préservation du gibier et de la faune sauvage en général.
    Les séries de mesures d’ordre réglementaire et technique pour redresser cette situation n’ont pas encore permis l’émergence d’une réelle politique de développement cynégétique durable .
    L’exercice anarchique de la chasse la pression d’un braconnage excessif, une forte urbanisation, un épandage excessif des pesticides et dans une certaine mesure des facteurs climatiques défavorables ont heureusement fait prendre conscience aux milieux cynégétiques pour enrayer cette tendance proche de la rupture de l’équilibre de la diversité biologique.
    De part ses différentes étages bioclimatiques (saharien , Aride , Semi-aride , sub-humide et humide) l’Algérie recèle une faune sauvage très variée que l’on peut différencier en espèces animales non domestiques dont la préservation à l’état naturel et leur multiplication sont d’intérêt national et celles qui ont un caractère cynégétique ou gibier qui font l’objet d’une exploitation .
    Les espèces animales non domestiques sont régies par des textes juridiques nationaux ou des conventions internationales pour leur protection et dont la liste des oiseaux , des mammifères et des reptiles est établie et actualisée par l’Agence Nationale pour la Protection de la Nature (ANN).
    Les espèces cynégétiques font l’objet de textes de Loi et d’application en vue de leur exploitation par l’exercice de la chasse ou pour leur préservation lorsqu’elles sont menacées ou en voie de disparition .
    Elles concernent notamment :
    - les mammifères suivants :
    - Le sanglier ,
    - le cerf de Barbarie ,
    - les 3 espèces de gazelles,
    - le mouflon,
    - ainsi que le petit gibier représentés par le lièvre et le lapin de garenne

    - les oiseaux suivants représentés essentiellement par
    - la perdrix gambra ,
    - la caille des blés,
    - la tourterelle ,
    - les pigeons , le ganga ,
    - l’outarde ainsi que tous les gibiers migrateurs.

    De nombreuses actions ont été mise en œuvre pour assurer la préservation et le développement de la faune. A cet effet un inventaire cynégétique a été réalisé dans le pays qui a permis l’avènement de l’ aménagement cynégétique et la création de nombreuses réserves naturelles, de chasse et de centres cynégétiques.
    Une Loi sur la chasse et l’organisation des chasseurs a été promulguée mais n’a pas apporté les améliorations attendues.

    Une nouvelle loi sur la préservation de la faune sauvage et l’exploitation raisonnée du cheptel cynégétique est en cours de confection. Elle se base sur la définition d’une nouvelle stratégie nationale de la conservation et du développement durable de la faune sauvage qui devra s’appuyer sur une réelle implication et un partage des responsabilités entre les différents intervenants dans ce secteur.
    Par ailleurs, à ce jour la chasse dans notre pays est un loisir financé en grande partie par l’État. Dans le cadre de la libéralisation économique ce loisir devra être supporté à l’avenir essentiellement par les chasseurs eux mêmes.
    L’examen de ses aspects écologiques-économiques et de loisirs montre combien l’exercice de la chasse est impliqué dans de nombreux secteurs d’activité. Ainsi ces thèmes de consommation que constituent l’activité cynégétique doivent être perçus dorénavant comme une activité éminemment économique qui générera des ressources et des emplois.

     

    source : http://www.djazair2003.org


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