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Azul
Bilmawen ou boujelloud" ,un rite milinaire qui témoigne d'une culture et d'une civilisation milinaire. Une tradition spécifique qui a caractérisé toute l'Afrique du Nord, mais malheureusement, ne se pratique dernièrement que dans les régions de Sous. Des lieux sont devenus des fièfes de ce rite. Tiguemmi ufella à Dcheira, Asays à Inezgan, Tagant et Ddu ugherram à Tarrast ou à Lemzar-Ait Melloul sont des lieux dont les populations locales gardent de beaux souvenirs de cette tradition. Il est trés difficile de savoir le début de la naissance de ce rite mais il témoigne que les Amazighs sont un peuple dont ses racines sont ancrées en Afrique. Il confirme également que les Amazighs sont un peuples qui ont connu le théâtre depuis longtemps.
Il s'agit d'une série de festivités à qui les jeunes se préparent au moins deux mois avant la fête de tafaska (la fête du sacrifice dans la religion musulmane) la liaison entre ce rite et la fête musulmane ne signifie pas que cette tradition est venue avec l'arrivée de l'islam, mais plutôt elle confirme la conception amazigh de l'Islam et comment les Amazighs ont pu adopté leurs traditions autochtones à la nouvelle religion sans aucun conflit entre les deux. Et d'ailleurs c'est cette stratégie qui a garantie la continuité de cette tradition jusqu'à aujourd'hui.
Les jeunes donc forment un groupe d'une dizaine de personnes qui partage la tache. Les uns doivent s'habiller avec la peau du moutons ou du chévre les autres forment un groupe d'artiste avec des instruments de musique tandis que les reste joue les différents rôles et métiers qui existent dans la société. Ce groupe fait le tour de la ville pour revenir le soir à "Asays" la place publique au centre de chaque ville pour continuer leur festivité jusqu'à minuit.
Au mois de mai 1995, les autorités locales de Dcheira, région d'Agadir, ont procédé à des arrestations musclées d'une trentaine de participants au carnaval berbère de Bilmawen. Ces participants ont été relâchés par la suite, sauf l'un d'eux qui a été jugé et inculpé(ifezwan)
le gouverneur a décidé d'interdit l'organisation de ce festival mais la réaction des populations a été très forte. Elles ont montré leur attachement spirituel à ce rite. L'affaire du jeune ifezwan,un jeune de Tigumi Oufella arrêté à l'occasion, témoigne de cette période. L'association Tamaynut s'est mobilisés pour défendre Ifezwan et en même temps défendre le droit des Amazighs à la pratique de leur cultures sous toutes ses formes. Le rapport de Tamaynut au Nation Unis témoigne de cette mobilisation. L'année d'après ils ont emmené leur renfort des trafics et des gens de makhzan et je me souviens très bien de ce jours ou les jeunes de tout âge ont manifesté et même de faire des barrières humaines pour que les trafics n'entre pas à la place de tegumi oufelle là où le festival aurait lieu et même il y en a même qui ont jeté des pierres aux policiers lol , alors suite a cette manifestation les autorités locales d'Inezgane ont renoncé à l'idée d'interdire cette tradition. Elles ont même exprimé leur volonté de participer au développement de ce rite dans le but que la region du Souss soit connue mondialement par le festival de bilmawen.
L'Association de Tigumi Oufella pour le Développement social situer au cœur de dcheira a assumé et depuis des années la responsabilité de participer à l'organisation de ces festivités dans le but de montrer une autre image plus organisée de ce rite après les différentes déformations et déviations de cette tradition enregistrée dernièrement, sans oublié bien sur les autres association comme Tamaynut après cette gloire on a eu la 2ème chaîne marocaine qui vient faire un reportage à Tigumi Oufella et le makhzane a cesse de nous géner et même maintenant ils nous envoie des renforts pour que cet événement se passe dans des meilleurs conditions...et si jamais vous ne reçevez par d' email ou des nouvelles de ma part sachez bien que soit je suis mort alors priez pour moi ou je suis transféré par elmekhzene dans un endroit secret pareil à Guantánamo lol
Les déguisements qui ont fleuri pendant la période pré-coloniale [avant 1912] au Maroc sont de véritables phénomènes de carnaval, qui combinent des spectacles joyeux avec des aspects socio-politiques très élaborés. Ces déguisements ont principalement lieu lors de deux occasions spécifiques : le Âchoucha et le Âid n Tafaska (la fête du mouton).
Bilmawen à Dcheria Le carnaval de Bilmawen a émergé en tant que rituel populaire ayant lieu après le sacrifice du mouton, le matin de Tafaska. Bilmawen a été jusqu à très récemment un festival annuel régulièrement célébré dans des villes marocaines comme Fès, Marrakech, Tanger et Agadir. A l évidence, les changements consécutifs qui ont affecté la société marocaine ont graduellement relégué cette tradition au point que personne, à l'exception de la région d' Agadir, où cette tradition est très enracinée, ne se rappelle plus de ce qu elle était.
Le nom donné à cette tradition diffère d'une région à une autre. On l"appelle Boujlloud en référence à la personne qui porte les peaux de moutons, comme à Marrakech et ses alentours. A Haha et à Doukkala, le nom Hairma est plus fréquemment utilisé. Dans la région de Shyadma, on l"appelle Chouyikht, un diminutif de Cheikh. En amazigh, la personne qui porte les peaux de moutons est appelé Bilmawen, et à Chaweya Hairma Bou Lbtayn. Boujloud reste tout de même le nom le plus utilisé, un terme relevé par les ethnologues Doutte (1905-1909) ; Laoust (1921) et Westemarck (1935).
Tous ces noms désignent la personne qui porte les peaux de moutons ou de chèvre, peint son visage à l'aide de la poudre du charbon de bois et met un masque à l'instar de ce qui se fait dans la région de l'Atlas. Bilmawen peut aussi porter des plumes d'oiseaux comme c'est le cas dans la région de Rehamna. A Haha et à Mogador (Essaouira), Bilmawen porte un potiron pour couvrir sa tête et au dessus duquel on enfonce des centaines d'épines de porc-épic. Il porte également un rosaire de coquilles d'escargot autour de son cou, et laisse les sabots attachés aux peaux de moutons traîner autour de ses mains pour mettre en valeur l'aspect bizarre qu'il est censé avoir. Alors attention il peut aussi frapper avec ses sabots quiconque qu'il attrape loll bonne fête mes frères et mes sœurs tanmirtenone a bientôt irtina rebi
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LE CONGRES MONDIAL AMAZIGH ET LES ASSOCIATIONS AMAZIGHS DE FRANCE LANCENT UN APPEL
Tous au rassemblement devant le siège de la société Areva
Samedi 20 décembre 2008 à 14h.
au 33, rue La Fayette, 75009 Paris
Métro : Le Peletier
Pour dire :
- Non à l’arrogance !
- Non au mépris et à l’injustice !
- Non au silence du gouvernement français sur la question touarègue au Niger !
- Oui à la liberté, à la dignité et à la justice pour le peuple Touareg !
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Langues maternelles : contacts, variations et enseignement. Le cas de la langue amazighe.
SOUS LA DIRECTION DE MARIELLE RISPAIL EN COLLABORATION AVEC NORA TIGZIRI
, par Editions Berbères
Comment enseigner une langue maternelle ? Une langue qu’on parle déjà ? Surtout quand elle est partout dans la rue, dans les familles, mais à peine ou pas du tout reconnue officiellement et donc éparpillée dans les mille variations de l’oral. Voici pour la première fois réunies des recherches issues de plusieurs pays pour aborder la question berbère. Dépassant le cas du Berbère, ces textes ouvrent la problématique de l’enseignement des langues minorées en situation de contacts de langues.
Ce livre est en quelque sorte un événement - au sens de "evenit" en latin, ce qui arrive, ce qui émerge.
Voici pour la première fois réunies des recherches issues de plusieurs pays pour aborder la question berbère : Maroc, Algérie, Italie, Espagne, Suisse, France, et mettre en lumière certaines de ses facettes, de l’intérieur pour les auteurs amazighophones, de l’extérieur, pour les non amazighophones. Cette diversité va de pair avec la diversité des opinions exprimées et celle des angles de vue.
Les débats sont encore longs et à venir. Mais le dialogue est ouvert, et surtout la volonté, loin des passions partisanes qui divisent, de faire avancer langue et culture amazighes vers la reconnaissance et le respect.
Comment enseigner une langue maternelle ? Une langue qu’on parle déjà ? Surtout quand elle est partout dans la rue, dans les familles, mais à peine ou pas du tout reconnue officiellement, et donc éparpillée dans les mille variations de l’oral ?
On voit que les textes ici réunis dépassent de loin le cas du berbère. Ils ouvrent la problématique vers la question plus générale de l’enseignement des langues minorées en situation de contacts de langues.
Mariette Rispail (IUFM de Nice, laboratoire LIDILEM de Grenoble) mène ses recherches en didactique des langues et sociolinguistique. Sous sa direction, le volume rassemble d’une part des textes choisis - avec l’appui de Nora Tigziri - du colloque de Tizi-Ouzou (Algérie) en 2003 consacré à l’enseignement des langues maternelles, et d’autre part des textes de didacticiens et sociolinguistes extérieurs à l’Algérie, mais réunis dans la même passion des langues, de leur vie, de la vie.
Sommaire
Présentation par Marielle Rispail
PARTIE 1 - QUESTIONS INITIALES
1 - De quelques problèmes théoriques et méthodologiques de l’enseignement des langues maternelles
Abderrazak HANED
2 - Conscience linguistique et enseignement de la langue première
Morteza MAHMOUDIAN
3 - Co-apprentissage et co-compréhension dans une perspective plurilingue et pluriculturelle, Rôle de la langue maternelle
Denis LEGROS
4 - "Madame, est-ce qu’on peut avoir deux langues maternelles ?"
Dalila MORSLY
5 - Enseignement du berbère : situations diverses, objectifs divers, outils et stratégies pédagogiques divers
Hakim SMAÏL
6 - Entretien : questions à un chercheur
Joaquim DOLZ
PARTIE 2 - ECLAIRAGES EXTERIEURS
1 - Sociolinguistique et enseignement de la langue maternelle. Remarques sur quelques aspects de la réforme de l’enseignement du français en Suisse romande
Rémi JOLIVET
2 - Le rôle des cours de langue et culture d’origine dans la culture de l’écrit : le cas des immigrés espagnols en Suisse romande
Manuela CABALLERO
3 - Aperçu de l’enseignement du basque : les défis actuels
Itziar IDIAZABAL
4 - Le cas du pays de Galles, un modèle pour l’Algérie ?
Bouteidja RICHE et Sadia BELKHlR
5 - Les langues maternelles mises en chansons, mises en contacts : d’un objet social à un objet didactique
Marielle RISPAIL
6 - Evaluation du savoir acquis en langue maternelle : un exemple en syntaxe
Aris XANTHOS
PARTIE 3- LA LANGUE AMAZIGHE : UN OBJET SOCIAL A DIDACTISER
1 - Le berbère : de la perspective linguistique à l’enseignement d’une langue maternelle Salem CHAKER
2 - Les "(en)jeux" de la langue maternelle en Algérie sur le développement psycho-affectif de l’enfant
Dalila AREZKI
3 - Construction d’une norme en amazighe, passage obligé, risque d’impasse ?
Abdallah BOUMALK
4 - De l’état d’annexion en kabyle : étude d’algorithmes d’automatisation
Mohand Oulhadj LACEB
5 - Les langues des écrits urbains dans la ville de Bejaïa : qu’en pensent les jeunes apprenants de tamazight ?
Zahir MEKSEM
6 - Didactique de la chanson féminine
Hassina KHERDOUCI
7 - Petite leçon de vocabulaire amzigh, ou comment les mots deviennent des symboles dans le conte populaire (Maroc oriental)
Abdelkader BEZZAZI
8 - Le kabyle langue maternelle : variation, standardisation et enseignement
Kamal NAÏT-ZERRAD
PARTIE 4 - LA LANGUE AMAZIGHE, LANGUE ENSEIGNEE
1 - L’amazighe dans l’éducation : Enjeux d’une réforme
Ahmed BOUKOUS
2 - Influences linguistiques transversales entre la langue du gardien (caretaker) et la langue berbère scolaire
Mohamed MILIANI
3 - Evaluation du programme de langue amazighe de la 7è année fondamentale
Nora TIGZIRI et Amar NABTI
4 - Le texte narratif dans l’enseignement du kabyle, Etude de deux manuels de lecture
Mohand Akli SALHI
5 - Les collégiens en tamazight langue maternelle : quelles compétences écrites ?
Nadia BERDOUS
6 - Enseigner tamazight en tamazight, Notes de métalinguistique berbère
Vermondo BRUGNATELLI
7 - La compétence lexicale des enfants d’âge scolaire : le cas du berbère
Mohand-AkIi HADDADOU
8 - Les conditions sémiotiques de l’enseignement d’une langue maternelle, le cas de tamazight au Maroc
Mehdi KADDOURI
Sous la direction de Marielle Rispail en collaboration avec Nora Tigziri, Langues maternelles : contacts, variations et enseignement. Le cas de la langue amazighe, L’Harmattan, Paris, 2005.
344 pages
Prix public : 28,50 €
Ouvrage disponible à la librairie des Editions Berbères.
La librarie des Edtitions Berbères assure également la vente par correspondance.
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L’identité berbère. De la frustration berbère à la violence. La revendication en Kabylie.
par Dalila Arezki, docteur en psychologie.
Dans cet ouvrage, l’auteur explique comment les émeutes d’avril 2001 sont une explosion conséquence d’une souffrance engendrée par la frustration celles et ceux qui subissent l’Etat algérien. Elle explique également comment Lounès Matoub est apparu comme le symbole de la résistance des jeunes kabyles et est le porte flambeau de leurs espoirs.
Présentation de l’ouvrage par l’éditeur.
En Algérie, la non-reconnaissance officielle par l’État de la langue, de la culture berbères (amazighes), est vécue par le sujet comme une frustration identitaire. Celle-ci installe une ambivalence préexistante puisque l’Algérien est tiraillé entre deux cultures : celle européenne à tendance moderne, prométhéenne, véhiculée par les mass média et celle arabo-islamique à tendance traditionnelle, véhiculée par les valeurs fondamentales qui sont « le refuge » sécuritaire. Les jeunes se raccrochent à des symboles qui les « portent ». Lounès Matoub, jeune chanteur kabyle qui se qualifie de Rebel, en est un.
L’équilibre est fragile ; il suffit d’un événement inattendu, perturbateur pour que tout bascule dans le chaos. L’assassinat de Matoub est cet événement. Il va faire passer le sujet du conflit intra personnel à celui interpersonnel, soit de la frustration à l’agressivité, voire à la violence contre autrui. Autrui étant, en l’occurrence, représenté par l’État et tout ce qui le symbolise. Les émeutes pré insurrectionnelles d’avril 2001 qui ont secoué la Kabylie, la mettant à feu et à sang, en attestent. C’est ce cheminement, avec ses soubresauts, dans ses tenants et ses aboutissants, que nous tentons d’aborder dans cet ouvrage.
Dalila Arezki est née et vit en Algérie. Elle est docteur en psychologie, diplômée de la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de Louvain-La-Neuve en Belgique ; également maître de conférences à la faculté des lettres et sciences humaines à Tizi-Ouzou en Algérie.
Elle enseigne la psychologie générale du développement de l’enfant et de l’adolescent, la psychopédagogie, la méthodologie générale de la recherche post-graduée et l’interculturalité.
TABLE DES MATIÈRES
Résumé
Introduction
Chapitre 1 :
LES PANS DE LA PERSONNALITE.
Frustration -Agressivité -Violence
La frustration
L’agressivité - la violence
Dépressions et deuil
Les dépressions.
Les deuils
Chapitre II :
CARACTÈRE CULTUREL DE L’IDENTITE
Culture
Identité
Chapitre III :
CRISES DE SOCIÉTÉ ET D’IDENTITÉ
Apprentissages culturels et conflits
La période des intériorisations
Les clichés de l’éducation.
Quand la langue n’est plus un « lieu de rencontre »
Acculturation et problèmes psychologiques
La société : trace du trauma
Malaises existentiel et identitaire des adolescents
La prise de drogues
Les fuites - Le suicide
La violence
Chapitre IV :
MATOUB ET LE PEUPLE KABYLE : UNE SYMBIOSE SYMBOLIQUE
Revendications des « différences »
Le problème des « petites différences » revendiquées
La langue, l’identité berbères confisquées
Matoub, le symbole de la résistance berbère
Autour d’une histoire d’amour... de musique et de langue
Cascade de violence et détermination
Contre l’oubli, les particularités du « deuil » de Matoub
Chapitre V :
CHOIX DU SCÉNARIO POUR AUTHENTIFIER SON STATUT
Le patrimoine culturel, assise de la mémoire collective
Au croisement de deux cultures différentes : familiale, d’accueil
Identité de souche, identité de cœur
Conclusion
Bibliographie
Ouvrage disponible à la librairie des Editions Berbères.
La librarie des Edtitions Berbères assure également la vente par correspondance.
Commander aux Editions Berbères <b_ligne></b_ligne>
Dalila Arezki, L’identité berbère. De la frustration berbère à la violence. La revendication en Kabylie, Séguier, Paris, 2004.
191 pages,
14 x 19 cm.
15 €.
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